dimanche 23 janvier 2011

Le labo d'Alp europe: Auriane à Malmö

Auriane nous fait découvrir Malmö, une ville située tout au Sud de la Suède où elle a vécu pendant six mois à l'occasion d'un séjour Erasmus..entre découverte du charme des villes suédoises et rencontre avec les habitants...Petit aperçu de six mois inoubliables en terres scandinaves...

En août 2009, je suis partie pour un séjour de 6 mois à Malmö. Petite mise au point géographique : il s’agit de la troisième ville de Suède, située à la pointe méridionale du pays.


Mon choix s’est porté sur Malmö pour deux raisons principales. La première : l’université proposait des cours en relation avec le Master Europe. J’ai en effet suivi le temps d’un semestre l’International programme of European studies. La seconde : j’étais très attirée par les pays nordiques et plus particulièrement par la Suède. J’avais donc envie de profiter de l’opportunité d’un séjour académique à l’étranger pour découvrir ce pays.

Les cours étaient répartis en 4 modules, chacun traitant d’un aspect différent de l’intégration européenne. Le rythme n’était pas intensif : moins d’une dizaine d’heures par semaine ! Mais le système suédois est construit ainsi : un volume horaire assez faible compensé par des heures de travail personnel (théoriquement) plus importantes.

Ce que vous avez aimé/ pas aimé

Je ne retiens que des aspects positifs de mon séjour en Suède ! Mais j’ai tout particulièrement apprécié le charme des villes et villages suédois, la qualité de vie qui y règne et la gentillesse des habitants. Contrairement aux clichés véhiculés sur eux, les Suédois sont très abordables, attentionnés et souvent bien déjantés ! J’ai pu aussi constater qu’il s’agissait d’une société très égalitaire dans laquelle les rapports hiérarchiques se font peu ressentir.

S’il fallait toutefois mentionner un point négatif, ce serait l’hiver ! Le plus dur n’a pas été de s’habituer au froid mais à la nuit tombant dès 16h au mois de décembre !

A voir/faire absolument ?

Une visite du nouveau quartier Västra Hamnen, dominé par la Turning Torso (la plus haute tour de Scandinavie) me semble incontournable.

Un détour par la voisine Copenhague (reliée à Malmö depuis 2000 grâce au pont de l’Öresund) est tout aussi conseillé.

Parmi les choses à faire, je recommanderais vivement le Festival de musique de Malmö au mois d’août, inauguré chaque année par la célèbre fête de l’écrevisse !

Une anecdote ?

Il y en a tellement ! Mais une me revient à l’esprit car elle illustre bien la sympathie des Suédois. Le 6 janvier, jour férié en Suède, nous avions décidé avec un ami de prendre le bateau pour nous rendre sur l’île de Ven. Problème : les guichets pour acheter les billets étaient fermés et nous n’avions pas d’argent liquide pour acheter notre billet sur le bateau. Nous expliquons donc notre situation au « contrôleur », qui nous répond dans un anglais parfait : « Ce n’est pas grave, montez ! Et bonne année ! ». Voilà pourquoi j’adore les Suédois !

photos issues du site VisitSweden.com

dimanche 21 novembre 2010

Le labo d'Alp'europe: Julie à Londres

Car s'annonce pour bientôt le début de l'opération "Journées thématiques" dans les couloirs del'IEP, visant à faire découvrire nos voisins européens , en commençant par les pays nordiques et les îles anglo-saxonnes, Julie Langevin, ex étudiante du master, nous raconte son stage en M1 au Royaume Uni...fighting for Europe!



" London calling, yes, I was there too, an’ you know what I did? Well, I fought for Europe" (Sur l’air de London Calling, The Clash, vous l’avez reconnu!)



Ce stage de 5 mois au bureau national du Mouvement européen du Royaume-Uni de janvier à juin 2009 effectué au deuxième semestre de M1 a été ma première « longue » expérience professionnelle. J’ai eu 2 missions principales.

La première, tenant au petit effectif de l’organisation, était de prendre en charge les tâches quotidiennes de mise à jour du site ainsi que du blog, de veille des médias, et d’organisation des conférences et séminaires.

La deuxième, la plus intéressante, la plus stimulante, était de mener la campagne d’information et de sensibilisation aux élections européennes. Oui, oui, c’était pas de la tarte avec les rosbifs. Concrètement, j’ai créé des flyers d’infos, un forum de présentation et d’information sur le Parlement européen, je suis intervenue dans des écoles et lycées, ai organisé des rencontres avec les candidats, et des manifestations sur les campus londoniens.

Bilan des courses : 34,7% de participation, avec 27% pour les Conservateurs qui se sont créés un nouveau petit groupe politique bien sceptique et 16,09% pour le parti indépendant du Royaume-Uni, LE parti eurosceptique par excellence… Allez, faut pas se démoraliser, y a des débouchés pour les dissidents européistes outre-manche !




Ce qu'elle a aimé/pas aimé

Ce que j’ai aimé en étant dans une petite structure était de me voir confier des tâches diverses et concrètes, rencontrer beaucoup de gens et aller au pub avec les collègues pour s’auto-féliciter du gros travail accompli !

Ce que je n’ai pas aimé : Qui dit petite structure dit faibles moyens financiers dit maximum de frustration… Qui dit Londres dit ville géniale, dynamique, surprenante mais aussi très très (trop ?) grande ville et dit « enjoy tes 1h30 de transports en commun par jour ! » (ah les provinciaux)

Une anecdote?

La première intervention que j’ai effectuée dans une école a été assez impressionnante, d’une part je me suis trouvée dans un amphithéâtre devant un public de 100 élèves âgés entre 16 et 18 ans, et d’autre part il s’agissait d’un débat avec un adhérent du UKIP, fameux parti indépendant du Royaume-Uni. « Ladies first » oblige, j’ai commencé à parler : « l’Europe c’est génial, Erasmus, voyager, rencontrer…etc ». Réplique de mon adversaire : « It’s too easy for her to convince you, she’s female, she’s young and she’s French ! » No comment.

jeudi 18 novembre 2010

Une soirée européenne réussie

L'association Alp'europe voudrait remercier tous ceux qui ont contribué à la réussite de la journée de cohésion du master du 6 novembre, tous ceux qui ont mis la main à la pate (courses, voiture, organisation), qui ont préparé de bons petits plats européens, qui ont prêté leurs appartements, ou qui sont venus à la rando ou à la soirée!

lundi 22 mars 2010

Le Labo d'Alp'Europe : Jean-Baptiste à Istanbul

Cette semaine, Jean-Baptiste Olagnero, nous raconte son expérience en Turquie ! Dépaysement assuré ....


"J’ai passé six mois à l’Université Galatasaray d’Istanbul et j’en garde un souvenir impérissable. Vous arrivez dans une ville tentaculaire (15 millions d’habitants), où cohabitent de vieux Palais ottomans au bord du Bosphore ,des mosquées construites sous Soliman le Magnifique, et de grands buildings à l’américaine abritant banques et compagnies d’assurance. Cette ville est un patchwork pour les yeux : tout se mélange ; tout se confronte, mais toujours avec harmonie et finesse. Il est souvent dit que quiconque visite Istanbul ressent l’envie d’y retourner un jour. J’ai la nostalgie des petites rues de Beyoglu où les antiquaires vendent des portraits d’Atatürk, les hommes et femmes fumant un narguilé sur les rives du Bosphore, et la beauté du petit Café Pierre Loti, niché sur le haut d’Eyup, d’où l’on peut contempler le soleil rougeoyant envelopper la ville"

Ce qu'il a aimé/pas aimé

J’ai aimé l’accueil des Turcs, leur gentillesse infinie et leur disponibilité dont nous avons beaucoup à apprendre. J’ai adoré ces lieux de vie où les hommes se réunissent dans leur quartier pour jouer aux cartes, refaire le monde autour d’un thé et d’un narguilé. Notre société occidentale ne se parle plus beaucoup, chacun rentre chez soi, sans parfois connaître son voisin. J’ai aimé ce lien entre toutes les générations et l’envie de se parler.

Une anecdote ?

A mon retour d’Eyup où se trouve le café Pierre Loti, plutôt que de rentrer en bateau « à touristes », j’ai négocié avec un pêcheur pour qu’il me ramène à Karaköy avec sa minuscule embarcation. Son embarcation faisait un bruit étourdissant mais revenir dans Istanbul par ce petit navire fut merveilleux. A mon retour, en ouvrant le Lonely Planet, je vis qu’il était déconseillé de demander à un pêcheur : « Arnaque assurée ». Et bien je suis un « anarqué heureux ! »


jeudi 11 mars 2010

Le Labo d'Alp'Europe : Olivia à Dublin

Cette semaine, Olivia Bernard, étudiante en Master 2, nous raconte la vie dublinoise. Au programme : mini-skirt et Guinness !!! Et surtout le charme d'une capitale qui ne dort pas...

"J'ai passé un an en tant qu'étudiante Erasmus au Trinity College de Dublin en Irlande. C'était une très bonne expérience à la fois d'un point de vue universitaire que personnel. Je logeais dans la résidence de l'université dans le Sud de la ville avec 13 autres filles (peu de mixité dans les résidences) pour une même cuisine ... cohabitation costaud surtout avec des irlandaises qui venaient de quitter leurs parents et qui ont une certaine tendance à abuser de la vodka. Parmi mes colocataires il y avait 6 ou 7 Erasmus ou étudiantes étrangères.


Trinity College est le centre de la ville de Dublin. De là, on a accès à tous les quartiers sympas de la ville, Temple Bar, le lond de la Liffey, etc ... A la fac j'ai suivi des cours portant sur l'Union européenne en droit, histoire, économie et sociologie et j'avais un cours de science politique irlandaise, passionnant ! C'était très intéressant d'apprendre à mieux connaître le pays dans lequel j'ai vécu pendant un an. Le travail personnel était assez important, de nombreuses lectures à faire chaque semaine, quelque travaux de groupes, des dissertations à rendre durant le semestre. Les examens étaient tous en juin, j'avais peu de notes intermédiaires. J'ai pu rencontrer des irlandais en cours et dans la résidence mais j'étais en majorité avec des étudiants Erasmus.


Ce qu'elle a aimé/ pas aimé

"J'ai adoré vivre dans un pays comme l'Irlande, j'ai pu voyager dans toute l'île et c'était superbe. Irlande du Nord m'a particulièrement plu, l'ambiance était assez différente par rapport à la République mais les paysages tout aussi magnifiques.


J'ai beaucoupr aimé aussi vivre dans une capitale, Trinity College est à deux pas du Parlement irlandais. Se sentir au coeur d'un pays, participer à toutes sortes de conférences (Desmond Tutu, Valéry Giscard d'Estaing ... ! ) la vie dans une capitale !


Ce que j'ai moins aimé ... le fait que nous sommes nombreux, nous les français, à adorer l'Irlande et donc une grande présence française partout, dans les rues, le tram, les lieux touristiques ou non, parmi les étudiants étrangers ... Donc pas la meilleure destination pour une immersion totale en anglais !!




Une anectode ?

Nous reconnaissons-nous malgré nous en tant que français ? J'avais une fâcheuse tendance à m'asseoir toujours à côté d'un(e) français(e) dans les premiers amphis de l'année ... alors que ce n'était pas du tout mon intention! Une étude sur le sujet peut-être ? Est-ce que ça se voit tant que ça ??? En tout cas, ça s'entend ... "ooooh you're french !" "Yes " "From Paris ?" "no ... "

jeudi 4 mars 2010

Le Labo d'Alp'Europe : Flavie Sorolla en Estonie

Cette semaine dans notre laboratoire, Flavie Sorolla, ancienne du Master, nous raconte son expérience lors de son stage en Estonie.



"Pour ma part, j'ai eu la chance de faire un stage de fin de Master 2 au Collège européen de Tartu en Estonie où j'étais assistante de cours du responsable du master " Prometheus Transition Studies", un master qui étudie les transitions économiques et politiques des pays de l'ancien bloc de l'Est.

Durant le stage, j'ai accompagné la préparation des TD et animé l'un d'entre eux, participé à la notation des autres TD et participé à la correction des copies des examens de fin de semestre.

Ce stage m'a permis de compléter mes recherches pour l'écriture de mon mémoire sur le thème
"enjeux mémoriels en Estonie" ".

Ce qu'elle a aimé/pas aimé

"J'avais déjà eu l'occasion de faire un Erasmus en Estonie, et retrouver mes anciens professeurs, les assister, les aider du mieux que je pouvais, et être au plus proche de l'écriture de mon mémoire, c'était une sacrée expérience.



L'Estonie est un pays à découvrir d'urgence, dépaysement garanti, un hiver magnifique et des paysages à couper le souffle, un été monstrueux aussi avec un soleil qui ne se couche plus ... avec en prime une des plus anciennes universités d'Europe et un très bon enseignement au Collège Européen, bien calibré pour les étudiants du Master Europe ... à découvrir sans plus tarder ! "


Une anecdote ?

"Pas une seule, un milion !!!Mais la première qui me vient en tête, c'est la réaction des gens quand j'annonçais que je partais en Erasmus en Estonie ... On me disait : "mais c'est un choix ou on t'oblige ? " Je peux vous dire que c'est un vrai choix que je ne regrette pas, et je continue encore aujourd'hui à avoir des liens étroits avec ce pays !" .

jeudi 21 janvier 2010

"Aux portes de l'Europe" : édition 2010 du Festival d'Alp'Europe

L'association Alp'Europe organise, pour la quatrième année consécutive, son festival de cinéma européen « Toutes voiles d'Europe ».

Cette édition propose de partir tour à tour à la découverte des trois pays officiellement candidats à l'adhésion à ce jour: la Macédoine, la Croatie et la Turquie.

Trois pays, trois histoires différentes, mais une aspiration commune: rejoindre l'Union Européenne. Comme pour mieux illustrer la vocation de l'Union « Unie dans la diversité », ce festival vous emmène à la découverte de ces nouveaux horizons.

Un seul mot d'ordre, allons voir ce qui se passe « Aux portes de l'Europe »!



Programmation

Je suis de Titov Veles de Téona Strugar Mitevska - Coproduction France/ Macédoine/ Belgique / Slovénie - 2007 107 min

A Titov Veles, il reste l'usine qui ronge et empoisonne les habitants, et la maison des trois sœurs : Sapho, atteinte de la maladie des temps modernes qui la pousse à changer d’homme dans l’espoir de changer sa vie ; Afrodita, la plus jeune, qui ne parle pas en raison d’un problème physique et Slavica, 35 ans, l’aînée, qui travaille dans une usine. Le film s'articule autour d'une question lancinante: Que se passe-t-il quand celles qui étaient toute votre vie décident à leur tour de partir ?
Le 8 février 2010 à 20h15 au cinéma Le Club



Passeur d'espoir de Branko Schmidt Croate- 2006 90 min

Passeur pour la mafia locale, Mirko fait traverser la rivière Sava, à la frontière de la Bosnie-Herzégovine et de la Croatie, en direction de l'Ouest. Une nuit, son bateau surchargé chavire et les clandestins chinois qui s'y trouvaient se noient. Seule une jeune femme survit. Mirko décide de la cacher, la jeune chinoise est un témoin gênant. Passeur d'espoir plonge le spectateur au cœur d'un vaste réseau qui exploite la misère humaine, sans condescendance ni misérabilisme.

Le 9 février 2010 à 19h30 à EVE



De l'autre côté de Fatih Akin Turc, allemand - 2007 122 min

Malgré les réticences de son fils Nejat, Ali, veuf, décide de vivre avec Yeter, une prostituée d'origine turque comme lui. Mais Nejat, jeune prof d'allemand, se prend d'affection pour Yeter lorsqu'il comprend qu'elle envoie son argent à sa fille en Turquie, pour lui payer des études. La mort accidentelle de Yeter éloigne durablement le père de son fils. Nejat se rend à Istanbul dans l'espoir de retrouver la trace d'Ayten, la fille de Yeter. 
A Hambourg, Ayten sympathise avec Lotte, une étudiante allemande aussitôt séduite par le charme et l'engagement politique de la jeune Turque. Lotte propose même à Ayten de l'héberger chez elle, malgré les réticences de sa mère, Susanne. Arrêtée et placée en détention, Ayten est finalement reconduite à la frontière puis incarcérée en Turquie. Sur un coup de tête, Lotte décide de tout abandonner et de se rendre en Turquie.

Le 11 février 2010 à 17 heures à l'IEP



Contact : Olivia Bernard - olivia.bernard74@gmail.com -